Ici au Québec et plus précisément en Estrie, les concessionnaires, les ateliers de carrosserie et même quelques centres d’esthétique qui font appellent au DSP sont habitués de faire réparer des petites bosses de la grosseur d’une balle de golf ou plus petites. Maintenant, grâce à de nouvelles techniques et à l’aide d’outils qui ne cessent de s’améliorer, nous pouvons faire disparaître des impacts de la grosseur d’un ballon de plage. Amusez-vous à regarder mes photos et mes vidéos de bosses que j’ai réparés au fil du temps et voyez par vous même ce qui est possible.
Après avoir touché à tout dans le domaine de la carrosserie depuis plus de 14 ans, j’ai maintenant apprivoisé l’art du débosselage sans peinture. De l’esthétique à la peinture, du sablage au redressement de châssis, j’ai appris année après année chaque tâche essentielle pour faire une réparation sans failles du premier coup, sauf le DSP. C’était pour moi une énigme de voir sous mes yeux une bosse disparaître complètement en quelque temps, sans avoir recours au mastic à carrosserie, à l’apprêt et à la peinture.
J’ai donc décidé de partir à la recherche de réponses. Je suis allé passer quatre semaines de formation seul à seul avec le vétéran débosseleur sans peinture, Myke Toledo, à San Diego en Californie. Ce qui m’a été enseigné durant ce mois a changé ma vie. Je pensais être apte à faire disparaître les mêmes petites bosses que je voyais se faire réparer par magie à mon atelier de carrosserie. Jamais je n’aurais cru être capable de réparer des impacts gros comme un ballon de basketball. Myke m’a ouvert les yeux sur les possibilités incroyables que cet art procure.
Je repense à toutes les pièces que j’ai remplacées sur les voitures qui auraient pu être économisées.Je compte tous les gallons de peinture et tous les produits nocifs que j’aurais pu laisser sur les tablettes.
Ce fut le 30 jours le plus enrichissant de toute ma carrière et maintenant je veux partager cette passion qui ne cesse de grandir avec vous.